J’ai découvert ce qu’était un VPS (et je ne reviendrai jamais en arrière)

Un jour où j’ai compris que je pouvais faire tourner mes propres outils, tout seul, dans un coin d’Internet. Depuis, ma vie numérique a changé...

📅 Contexte

Quand l'automatisation est devenue vitale

Début de la Quête 1 – Forger son premier bastion.
Pour le lancement de mon premier projet entrepreneurial, Vetbrain, je devais absolument automatiser certaines tâches.
Refusant de dépendre de services coûteux comme Podia, Systeme.io (gratuit pour une formation mais très compliqué à utilisé pour moi) ou Kajabi, j'ai choisi une voie plus artisanale : Google Drive pour l'hébergement, Stancer pour la facturation, Brevo pour l'emailing.

Un problème cependant : ces services ne communiquaient pas entre eux.
Sans automatisation, mes clients auraient attendu des heures avant de recevoir leur accès... Inenvisageable.

Mes débuts avec l’automatisation "clé en main"

D’abord, je découvre Make (ex-Integromat) et Zapier.
Grâce à Shubham Sharma, je monte mes premiers workflows : paiements validés → accès Google Drive → email envoyé.
Magique.

Mais très vite, la réalité me rattrape :

• Facturation au nombre d’exécutions (bien plus fréquent qu’on ne l’imagine).
• Mise à jour de la politique de Make : limitation sur le nombre de workflows créés.
• Accès payant obligatoire pour modifier mes propres automatisations.

Je réalise que je ne contrôle rien. Je suis prisonnier d'une plateforme.

Le déclic vers l’open source

Au même moment, les voix de Jean-Charles Kurdali et d'Eliott Meunier résonnent dans mes oreilles :

Libère toi des plateformes !

Je lis Read Write Own de Chris Dixon. Je comprends qu’il me faut reprendre la main sur mes outils.

La rencontre avec n8n et le monde de l'auto-hébergement

En cherchant une alternative à Make, je tombe sur n8n.
Un service open source, gratuit si auto-hébergé.
Le problème : je ne sais pas ce qu’est l’auto-hébergement.

🚪 Le portail vers le VPS

Pourquoi un VPS ?

Auto-héberger n8n signifie... avoir un ordinateur personnel allumé 24/7. Impossible sur mon Mac : surconsommation, instabilité, mobilité réduite.

C’est là que je découvre le VPS (Virtual Private Server) :
Un ordinateur distant, connecté en permanence, accessible par Internet.

Mon premier pas

Pour 4€/mois chez Contabo (le moins cher que j'ai pu trouver), j’obtiens une configuration basique :

• 4 CPU
• 4 GB RAM
• 100 GB NVMe (RAM très rapide)

Je choisis l'application Terminus pour me connecter facilement en SSH.

Premières galères… premières victoires

Je n’y connaissais rien en Linux.
Grâce à ChatGPT, j’apprends à :

• Mettre à jour un serveur (sudo apt update && sudo apt upgrade).
• Installer n8n péniblement en ligne de commande (on verra qu'il y a des manières beaucoup plus simples de faire)
• Configurer mes premières automatisations.

Et là... la magie opère :
Automatisation illimitée, liberté totale, et un serveur personnel à exploiter.

🖥 Petit Lexique du VPS pour débutant

• VPS : Un petit ordinateur distant que tu contrôles comme ton propre PC.
• SSH : Une méthode de connexion pour entrer dans ton VPS.
• IP/mot de passe/User/Port : L'IP t'est fourni lors de ton achat de VPS et le mot de passe, c'est toi qui le configures. Ensuite, tu dois préciser par ou tu veux rentrer dans ton VPS. Par défaut, user = root, port = 22 (à sécuriser plus tard).
• Terminus : Une application qui permet de se connecter et gérer plusieurs VPS facilement en utilisant automatiquement les identifiants décris précédemment que tu ne rentres alors qu'une unique fois.

🛠 Mes premières armes sur Linux

Commandes Linux indispensables

📈 Ce que j’ai mis en place aujourd’hui

• Achat de mon premier VPS chez Contabo.
• Installation de Terminus et connexion SSH.
• Premiers pas en Linux.
• Déploiement manuel de n8n (et premières automatisations).

📌 Lié à la quête

Objectif partiellement atteint : j'ai établi mon bastion numérique. Le serveur est fonctionnel, les bases sont posées.

Prochaine étape : sécuriser le VPS pour éviter d’en faire une auberge espagnole pour les bots russes.